De la mort à la vie: une lettre d’espoir à la jeunesse africaine
Par Rachel Ali Moussa, Niger
Je n’ai pas besoin de chercher loin pour attester de la puissance de Dieu et des miracles qu’Il accomplit : ma naissance est un miracle. Le témoignage de ma mère rapporté dans cette lettre vous en dira mieux.
Chère Irina,
Je te partage cette histoire afin que tu saches que même dans le désespoir, une lueur d’espoir peut naître et renverser la situation. J’ai foi que notre génération n’est pas à son état final et que la prééminence nous attend.
« Je suis née dans une famille musulmane. J’ai vécu une enfance épanouie : voyages, parents aisés et unis, un père qui m’aimait et m’achetait toujours ce qu’il estimait meilleur. J’étais bien partie pour réussir.
J’ai terminé l’école primaire et subitement, en première année du collège, je commençais à avoir des douleurs atroces aux membres inférieurs. De médecins en médecins, j’ai fait le tour des hôpitaux de mon pays mais aucun diagnostic n’a été fait. Je ne souffrais pas d’hématie et les tests médicaux n’avaient rien révélé.
Je ratais souvent deux ou trois mois de cours à cause de la maladie.
Dans cette même période, mes parents divorcèrent. C’était comme si le monde s’effondrait autour de moi.
Plus le temps passait, plus mon état de santé se détériorait. De deux à trois mois sans aller à l’école, je suis passée à quatre mois puis six mois couchée, ayant de la peine à marcher.
Mes parents avaient fait appel à des médecins de la sous-région mais toujours le statu quo. Nous nous sommes alors tournés vers la médecine traditionnelle, les marabouts et les charlatans. J’ai été transportée jusqu’au Benin chez un marabout de renommée mondiale auprès de qui j’ai passé trois mois. La situation semblait meilleure mais c’était une illusion.
Au bout de quelques années, un médecin a pu finalement faire un diagnostic : je souffrais du rhumatisme articulaire aigu. À cause du diagnostic tardif, la médecine ne pouvait plus me sauver. Les médecins ont déclaré que je suis condamnée à mourir. J’étais clouée au lit, je ne pouvais plus marcher.
D’un avenir brillant, je me retrouve avec un avenir sombre, de bien née je suis à présent un fardeau pour ma famille et ma société.
Le comble est que je devais patiemment attendre la mort, cette faucheuse !
Qu’est-ce qui m’attends après la mort ?
C’était la question qui hantait constamment mon esprit. J’étais persuadée qu’il y’avait une vie après la mort. Ma religion m’a enseigné que c’est par les bonnes œuvres que j’irai au paradis, mais ce système me paraissait absurde car j’avais beau être pieuse, je sentais que mes fautes étaient plus nombreuses que mes bonnes actions. C’est ainsi que mon espoir s’était transformé en désespoir.
Un jour, une amie à ma mère nous rendit visite et proposa qu’on m’emmène chez un blanc mort et ressuscité, faiseur de miracles. Étrange description ! Mais il ne nous coûtait rien d’essayer surtout que c’était gratuit.
Ma famille m’amena un mercredi soir sur un site en plein air où il y’avait une foule immense. J’entendis des chants dans ma langue vernaculaire qui m’ont beaucoup touché. Après, je vis un homme de peau blanche qui se tenait devant la foule et commença à parler en français. Il y’avait un autre homme à côté de lui (de peau mate qui semblait être du même pays que moi) qui interprétait en langue zarma (dialecte local). Le blanc nous a présenté Jésus, qui est mort et ressuscité afin de nous sauver, nous guérir et nous donner la vie éternelle.
Enfin j’ai trouvé ce que je recherchais : la vie éternelle. J’allais bientôt mourir et je voudrais être sûre d’aller au paradis. À la fin, j’ai fait la prière de repentance, j’ai reçu Christ dans ma vie et aussitôt une paix m’a envahie. Le blanc a imposé les mains sur moi et j’ai ressenti la vie dans mes membres : j’ai recommencé à marcher. C’était un miracle ! Ma famille était témoin de ce miracle. J’ai continué à venir sur le site et plus tard à l’église.
J’ai rectifié à l’amie de ma mère que ce n’était pas le blanc qui était mort et ressuscité mais Jésus au Nom de qui j’ai été guérie.
Ma vie a totalement changé depuis ce jour. L’interprète du blanc s’avérait être un élève pasteur à l’époque. Aujourd’hui, il est mon mari. Nous totalisons vingt-huit ans de mariage et par la grâce de Dieu : je suis épouse de Pasteur. Depuis maintenant plus de vingt-neuf ans, je parcours le monde et je prêche la bonne nouvelle, je raconte ce que Jésus a fait pour moi. Je devais être poussière, mais aujourd’hui je suis devenue une perle de grand prix.
La cerise sur le gâteau : les médicaments avaient détruit mon utérus et j’étais devenue stérile. Mais Dieu n’avait pas dit son dernier mot : aujourd’hui j’ai trois filles dont des jumelles ».
Voilà de quoi te donner espoir ma chère Irina car Jésus-Christ qui a changé la vie de ma mère est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Hébreux 13:8
Je m’appelle Rachel Ali Moussa. J’ai fait des études en Droit privé et en Communication des entreprises. Je suis cogérante de l’entreprise la Rosée Sarl et ambassadrice du forum global des jeunes leaders (GYLF) dont le siège se situe à Lagos au Nigeria. Dans ce cadre, nous organisons des conférences, soutenons des campagnes d’évangélisation et faisons du social dans les hôpitaux et orphelinats. Ma devise est celle-là : nous sommes la lumière du monde, nous ne devons pas rester cacher. Et avec Christ, nous ferons des exploits en Afrique et dans le monde. Je suis chantre dans mon église locale depuis 2010. J’aime chanter et mieux chanter pour Dieu. Depuis Novembre 2022, je suis écrivaine avec un ouvrage à mon actif intitulé « l’enfance de Marise ».